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On reste ensemble : déconfinement et un brin de jalousie
La mĂ©decin en rĂ©sidence AndrĂ©e Vincent souhaite rester vigilante face au dĂ©confinement au QuĂ©bec. Originaire d'Edmonton, elle effectue actuellement sa rĂ©sidence Ă l'UniversitĂ© ș«čúÂăÎè Ă MontrĂ©al. Elle explique que sa pratique dans les hĂŽpitaux et son contact avec des patients possiblement atteints de la COVID-19 l'empĂȘchent de dĂ©confiner Ă la mĂȘme vitesse que le reste des QuĂ©bĂ©cois.
AndrĂ©e Vincent ne cache pas quâelle est un peu jalouse de ses ami(e)s qui ont recommencĂ© Ă sortir de la maison et frĂ©quenter des lieux publics. Par contre, elle sait quâelle pourrait ĂȘtre un vecteur du virus. Pour elle, il est important de faire partie de la solution et non pas du problĂšme. Elle tente donc de limiter ses dĂ©placements. De plus, elle croit quâil faut rester prudent. Le dĂ©confinement ne veut pas dire que le virus nâest plus prĂ©sent.
« Moi, ça me rend nerveuse de voir des gens qui semblent penser que lorsque nous avons la permission dâĂȘtre plus que dix personnes dans une salle, ils sont dix dans une salle. (...) Peut-ĂȘtre quâon a le droit, mais est-ce que câest vraiment une bonne idĂ©e, si on nâa pas besoin de le faire? » -  AndrĂ©e Vincent
Source : Radio-Canada