La devise de la Tournée des villes dynamiques du Pr Karl Moore est « Taking the Future to the Future », l’idée étant d’amener les jeunes là où l’avenir du monde se jouera. Ce voyage annuel, qui en est à sa 13e édition, a pour but de faire découvrir des marchés émergents aux étudiants et étudiantes de l’Université º«¹úÂãÎè.
Les délégations antérieures ont visité 15 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Cette année, la Tournée des villes dynamiques s’est rendue en ɲµ²â±è³Ù±ð et au Maroc, soit deux des plus importantes économies d’Afrique, en plus d’être des portes d’entrée cruciales vers l’Europe et le Moyen-Orient.
La cohorte comptait 48 membres de la population étudiante, du corps professoral et de la communauté de diplômés et diplômées de l’Université º«¹úÂãÎè. Genevieve Bassellier, vice-doyenne aux programmes de la Faculté de gestion Desautels, supervise tous les voyages annuels et codirigeait la Tournée.
ɲµ²â±è³Ù±ð
Notre première destination était la ville du Caire, considérée comme l’un des berceaux de la civilisation. En effet, c’est en ɲµ²â±è³Ù±ð antique que se sont développées l’écriture, l’agriculture, l’urbanisation et la gouvernance. Aujourd’hui, il s’agit d’une puissance régionale en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans le monde musulman, ainsi que d’une puissance moyenne à l’échelle mondiale.
Le tourisme est l’une des principales attractions et activités économiques du pays, en raison de son héritage riche et unique. Dès notre arrivée, nous avons visité les pyramides et le grand Sphinx de Gizeh. Ces monuments ont été bâtis il y a 4 500 ans, ce qui témoigne de l’avancement de ces civilisations anciennes.
Le Dr Arto Belekdanian, égyptologue formé à l’Université d’Oxford et beau-frère d’une personne diplômée de l’Université º«¹úÂãÎè, nous a fait un exposé devant la grande pyramide. Notre groupe s’est installé confortablement sur des coussins pour savourer des cappuccinos et de délicieuses friandises égyptiennes pendant qu’il nous renseignait sur tout ce que nous avions devant les yeux. Par la suite, nous avons grimpé les premières marches de la pyramide et avons contemplé le célèbre Sphinx en nous remémorant les photos que nous avions vues enfants. Nous chérirons ces moments toute notre vie!
Par la suite, nous avons rencontré Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’information, ainsi que ses deux fils, diplômés de l’Université º«¹úÂãÎè. Des membres de notre cohorte, soit des avocats et avocates ainsi que des étudiants et étudiantes en droit, se sont rendus au bureau du géant mondial White & Case LLP pour en apprendre plus sur le droit en ɲµ²â±è³Ù±ð.
Nous avons aussi pu visiter des secteurs et des acteurs qui investissent dans le présent et l’avenir du pays, dont l’incubateur de renommée mondiale Plug and Play ainsi qu’un village technologique regroupant des joueurs clés en innovation et en développement des technologies, dont IBM ɲµ²â±è³Ù±ð et le ministère égyptien des Communications et des Technologies de l’information.
Enfin, nous avons été invités à la maison des parents d’Abdel Sherif, diplômé de l’Université º«¹úÂãÎè, pour déguster un repas savoureux et rencontrer quatre chefs d’entreprise, qui nous ont raconté leur parcours – un autre moment mémorable! Ils nous ont fait découvrir l’hospitalité égyptienne à son meilleur.
Maroc
Notre périple s’est poursuivi de l’autre côté du continent, au Maroc. Le vol du Caire à Casablanca était presque aussi long que celui de Montréal à Casablanca, ce qui témoigne de l’étendue du continent africain.
Notre aventure dans le Royaume du Maroc a été extrêmement diversifiée et nous a fait découvrir quatre villes. Nous avons amorcé notre visite à Casablanca, capitale économique, où nous avons eu l’honneur de rencontrer l’élite du monde des affaires du pays. Nous avons ensuite visité la ville portuaire de Tanger, où nous avons appris que le Maroc tirait profit de son emplacement à seulement 13 km de l’Europe. En effet, le pays entretient une relation de longue date avec l’Espagne et la France. Si celle-ci a déjà été conflictuelle, elle est aujourd’hui beaucoup plus positive.
Le Maroc est un acteur clé en Afrique et se voit de plus en plus comme une nation atlantique, c’est pourquoi il s’emploie activement à renforcer ses relations avec l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. À Rabat, la capitale, nous avons appris que le Maroc se développe incroyablement vite, car le pays choisit stratégiquement les secteurs sur lesquels il doit se concentrer. Il s’agit de la fabrication de voitures et de pièces d’avion, de son grand port de classe mondiale à Tanger et de sa compagnie aérienne de plus en plus importante, Royal Air Maroc.
Après dix jours de réunions formelles avec des cadres, et de longs déplacements en train ou en autobus, notre voyage a pris fin à Taghazout, un village de pêche près de la ville d’Agadir. Le gouvernement y a fait construire un regroupement d’hôtels de villégiature afin d’y attirer les touristes étrangers. Il s’agissait aussi du village natal d’un organisateur de notre voyage, Ismael Sefiane, qui connaissait bien les possibilités de surf, de promenades à dos de chameau ou à cheval et d’exploration dans les environs. La plupart ont opté pour une journée de divertissements et d’aventure, tandis que les autres ont profité de la piscine et d’un moment de relaxation bien mérité. Dans l’esprit de la Tournée des villes dynamiques, plusieurs d’entre nous ont aussi rencontré le directeur général du complexe touristique afin de mieux comprendre le secteur du tourisme au Maroc.
Un autre voyage réussi
Malgré la fatigue associée au long voyage de retour, nous avions tellement appris que nous avions déjà hâte au prochain voyage en 2025. Parmi les destinations possibles se trouvent l’Islande et le Groenland, le Kenya et la Tanzanie ou le Vietnam et le Cambodge.
Cette année, les personnes suivantes formaient le comité organisateur étudiant : Kenza Addou et Ismael Sefaine, responsables du Maroc, Victoria Macheroub et Abdelrahman Sherif, responsables de l’ɲµ²â±è³Ù±ð, et Hawa Mariam Keita, responsable des communications entre le comité et les personnes participantes.
Tournée des villes dynamiques
Chaque année, trente étudiantes et étudiants de premier cycle sont accompagnés par une douzaine de personnes diplômées qui alimentent le dialogue grâce à leur expérience concrète durant la visite de villes où l’économie croît rapidement. Les participants et participantes délaissent la salle de classe traditionnelle pour se laisser transporter dans des pôles économiques, commerciaux, culturels, financiers et de compétitivité nationale.