Comment prédire le risque de suicide chez les étudiants, alors même que la pandémie de COVID-19 nuit à la santé mentale d’une importante partie de la population? Une étude menée par une équipe de chercheurs montréalais et français de l’Université º«¹úÂãÎè, l’Université de Montréal, l’INSERM et l’Université de Bordeaux révèle que l’estime de soi est l’un des principaux facteurs prédictifs du risque de suicide. Les chercheurs ont utilisé l’intelligence artificielle (IA) pour reconnaître les facteurs qui permettent de prédire avec exactitude les comportements suicidaires chez les étudiants.


Une nouvelle étude, publiée dans le (JAACAP) par l’équipe de la Dre Marie-Claude Geoffroy, chercheuse au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (Institut universitaire en santé mentale Douglas, Groupe º«¹úÂãÎè d’études sur le suicide) et au centre de recherche du CHU Ste-Justine, montre que les adolescents victimisés constamment pendant deux années scolaires sont cinq fois plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires que des adolescents non victimisés.

Nous sommes inégaux face au suicide. Tous ceux qui traversent des épreuves ou vivent de profondes »åé±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ôs ne passent pas à l’acte, loin de là . La façon de prendre des »å鳦¾±²õ¾±´Ç²Ôs est l’un des principaux facteurs qui nous protègent ou nous rendent vulnérables au suicide, montre une série d’études.
La prise de »å鳦¾±²õ¾±´Ç²Ô risquée se retrouverait chez de nombreux parents de personnes suicidées, ce qui expliquerait pourquoi on constate une certaine « héritabilité » du suicide.