Barbara Ehrenreich : Conférence annuelle Beaverbrook
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Barbara Ehrenreich, féministe, journaliste, militante et auteure, prononcera la Conférence publique Beaverbrook de ²Ñé»å¾±²¹°ª²Ñ³¦³Ò¾±±ô±ô, jeudi, 18 novembre, à 18h30. La conférence sera présentée en anglais.
Cette présentation publique et gratuite aura lieu au Pavillon Stewart (sciences biologiques), salle S 1/4, 1205 ave. du Docteur Penfield, Montréal.
(Veuillez noter qu'à cause de travaux publics, l'accès en voiture est difficile et le nombre de places de stationnement est réduit).
Titre : « Reinforcing the culture of optimism »
Barbara Ehrenreich parlera de l'idéologie de la pensée positive,
de la façon dont les médias ont contribué à répandre cette
idéologie, et comment cela a affaibli l'Amérique.
« Nous devons nous préparer à une lutte contre des obstacles
terrifiants, à la fois créés par nous et imposés par le monde
naturel. Et la première étape consiste à se remettre de l'illusion
de masse qu'est la pensée positive » dit Ehrenreich. Son dernier
livre, (sorti chez Metropolitan Books en octobre, 2009) casse
le mythe de l'optimisme américain en montrant comment le refus de
reconnaître de possibles résultats négatifs aurait mené à la crise
économique actuelle.
Biographie : Journaliste, historienne et critique sociale, Barbara Ehrenreich est auteure de quinze livres. En 2001, son livre, (Metropolitan Books) a été un succès de librairie du New York Times avec plus d'un million d'exemplaires vendus. Nickel and Dimed, une étude tranchante de la misère des classes ouvrières, est une chronique de la propre tentative d'Ehrenreich à vivre avec un salaire minimum- sa lecture est imposée dans plus de 600 universités américaines. En 2005, , également un succès de librairie du New York Times, révèle le phénomène de chômage des cadres, de plus en plus répandu. En 2008, Metropolitan Books a publié , un recueil des chroniques d'Ehrenreich. Une collaboratrice régulière chez Harper's et The Nation, Ehrenreich est chroniqueuse au New York Times et au magazine Time. En 2004, elle est lauréate du « Nation Institute/Puffin Foundation Prize for Creative Citizenship, » prix décerné chaque année à un américain dont l'œuvre importante, créative, et socialement responsable remet en question le statu quo.