Point de convergence de la recherche, du dialogue et de l’action sociale, le Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique maintient une tradition de longue date de l’Université º«¹úÂãÎè, soit transposer la connaissance en percées en matière de protection de l’égalité et de la dignité des Montréalais.
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Les professeurs de droit de º«¹úÂãÎè Paul-André Crépeau et F. R. Scott ont préparé le Rapport sur un projet de loi concernant les droits et libertés de la personne, en 1971, qui a servi à l’ébauche, en 1975, de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec - document non seulement inusité en Amérique du Nord parce qu’il traite de droits civils et politiques fondamentaux, mais également sociaux et économiques. En outre, Paul-André Crépeau crée le cadre de travail de révision du Code civil, document que le Québec adopte en 1994, de même que son appellation.
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Les contributions de l’Université º«¹úÂãÎè à l’avancement des idées liées à la compréhension et au respect s’étendent bien au-delà de Montréal et du Canada. En 1946, le Mcgillois ´³´Ç³ó²ÔÌý±Ê±ð³Ù±ð°ù²õÌý±á³Ü³¾±è³ó°ù±ð²â, professeur de droit (B. Com., 1925, B.A., 1927, B. CL., 1929), devient le premier directeur de la Commission des droits de l’homme des Nations unies. C’est là qu’il ébauche la Déclaration universelle des droits de l’Homme, document phare qu’Eleanor Roosevelt qualifie de « Magna carta (grande charte) de l’humanité » à son adoption par les Nations Unies. Au cours des deux décennies qu’il passe aux Nations Unies, M. Humphrey supervise la mise en Å“uvre de plus de soixante conventions internationales et constitutions pour des douzaines de pays.